Le 12 juin, pour la 8ème année consécutive, le congrès Learning, Talent & Development s'est clôturé par la cérémonie des Digital Learning Excellence Awards. Une occasion de relever les toutes dernières tendances en matière de conception et de déploiement de dispositifs blended ou 100% digitaux. Si la richesse pédagogique ne cesse de se perfectionner, la mesure de l'impact de la formation reste une tendance émergente.
Six tendances et un constat pour cette édition 2018
L'analyse des 19 dossiers de cette année fait ressortir 1 constat et 6 tendances, dont 3 se démarquent des éditions antérieures. Tous les les détails dans la vidéo ci-dessous :
En résumé :
- L’attractivité et la séduction sont frappantes pour engager l'apprenant, aussi bien sur des formations obligatoires que facultatives.
- La modularité de contenus courts est largement plébiscitée.
- L’actualisation des contenus est fréquente.
- La transposition est massivement favorisée.
- Le social learning est toujours présent.
- La portabilité est acquise.
- L’évaluation de l’impact de la formation est une tendance émergente qui peine encore à décoller.
Les clés de succès dans la conduite du projet
Selon les témoignages des candidats, la réussite des dispositifs blended ou 100 % digitaux repose sur quelques principes d'efficacité clés. Certains sont bien connus de tous, d'autres sont plus nouveaux – ou en mis en valeur de façon plus explicite cette année.
- Le principe de sens : un projet sponsorisé au plus haut niveau et dont les enjeux sont partagés à tous les niveaux de l’organisation, porté par une communication soutenue. La mise en avant des premiers résultats opérationnels et des premiers succès des apprenants démontrent l’utilité du dispositif.
- Le principe de co-construction : l’implication des acteurs opérationnels dans la construction du dispositif est gage de pertinence, aussi bien en termes de contenus que de pédagogie. L’apprenant est plus que jamais au cœur de la conception des dispositifs.
- Le principe de réactivité : il revêt plusieurs aspects. Le premier, en lien avec le principe de co-construction, consiste à exploiter très rapidement les feedbacks des apprenants pour améliorer le dispositif en temps réel. Il s’agit aussi de proposer un contenu actualisé en fonction de l’évolution du contexte ou des nouveautés à mettre à disposition des apprenants rapidement.
- Le principe de modularité : le contenu est de plus en plus découpé en unités indépendantes les unes des autres. Cette construction, outre son intérêt pédagogique, facilite les mises à jour et garantit la pérennité du dispositif à moindre coût.
- Le principe de disruption : indispensable pour surprendre, séduire et engager les d’apprenants, il n’est pas toujours facile à porter en interne mais très payant en termes de résultat. Lorsque l’innovation disruptive est au cœur du dispositif, la communication qui le soutient doit être congruente avec cette disruption à tous les niveaux.
- Le principe d’excellence : bien sûr, les dispositifs à succès ont toujours été conçus avec soin. Mais cette tendance s’accentue pour deux raisons : l’excellence des scripts pédagogiques est d’autant plus indispensable que les projets sont disruptifs ; l’excellence du pilotage du projet est d’autant plus importante que les délais sont serrés.
- Le principe de simplicité : même s’il n’est pas encore mesuré de manière factuelle avec un "net easy score", il demeure une préoccupation importante des concepteurs. La portabilité des parcours en est un reflet, ainsi que la tendance à l’épure sur une plateforme ou une appli.
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